PhD thesis defense in biological sciences by Dr. Eléonore LONGTON

  • When Apr 19, 2024 from 04:00 PM to 06:00 PM (Europe/Brussels / UTC200)
  • Where UNamur, L12 auditorium
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Bench and bed optimization of radiation therapy of head and neck cancer

Candidate

Dr. Eléonore LONGTON MD

Promoters

Prof. Carine MICHIELS, UNamur, Laboratory of Cellular and Molecular Biology (URBC) - promoter

Prof. Jean-François DAISNE, KU Leuven, Department of Radiation Oncology - co-promoter

Jury
  • Prof. Jean-François DAISNE (Département d'Oncologie, KULeuven), co-promoteur
  • Prof. Jonathan DOUXFILS (Département de Pharmacie, UNamur), président
  • Prof. Frédéric DUPREZ (Département de Radiothérapie, UZ Gent)
  • Prof. Stéphane LUCAS (Départment de Physique, UNamur)
  • Dr. Philippe MARTINIVE (Département de Radiothérapie, Institut Jules Bordet, ULB)
  • Prof. Carine MICHIELS (Département de Biologie, UNamur), promoteur, secrétaire
Summary

Le cancer de la tête et du cou est une maladie hétérogène avec des entités pathologiques distinctes. Cependant, les patients sont actuellement traités de manière relativement homogène. Alors que ces cancers détectés à un stade précoce sont traités par radiothérapie ou la chirurgie, le traitement lorsqu’il s’agit d’un stade avancé reste plus complexe et nécessite souvent l'utilisation de modalités multiples comprenant la radiothérapie (RT), la chimiothérapie et la chirurgie.

Environ 75 % des patients atteints de ce type de cancer sont actuellement traités par RT, soit comme traitement primaire, soit comme traitement adjuvant après la chirurgie. traitement primaire ou comme traitement adjuvant après la chirurgie. Au cours des dernières décennies, d'importants progrès thérapeutiques ont été réalisés dans le domaine de la radiothérapie et l'ajout de thérapies systémiques (chimiothérapie, thérapie ciblée et immunothérapie) est également mis en oeuvre. Bien que ces nouvelles avancées aient amélioré les résultats, le taux de survie globale à 5 ans reste de l'ordre de 40 à 60 %, principalement en raison d'un échec local et/ou régional et/ou régional. En outre, l'intensification du traitement permet d'obtenir de meilleurs résultats, mais elle augmente la toxicité aiguë et tardive ; les effets secondaires radio-induits tels que la xérostomie et la dysphagie tardive compromettent donc encore la qualité de vie du patient.

Cette thèse a pour but d'étudier trois approches différentes pour améliorer le ratio thérapeutique chez les patients atteints de cancer de la tête et du cou : un essai clinique prospectif visant à réduire le volume des ganglions irradiés prophylactiquement chez les patients HNC cN0 sur la base de l'identification de ganglions lymphatiques sentinelles par SPECT/CT, une étude in vitro portant sur le séquençage optimal entre l'afatinib (un inhibiteur irréversible prometteur du pan-EGFR) et le cisplatine (la chimiothérapie la plus largement utilisée pour les HNC) et une étude in vitro et in vivo évaluant les effets de la radiothérapie sur la modulation immunitaire en se concentrant sur l'expression de PD-L1. Les résultats montrent que ces différentes pistes sont prometteuses mais nécessitent des investigations complémentaires pour être transposées en clinique.